Chaque baiser ayant son histoire, il est difficile de répondre de manière objective à cette question. La frontière de l’infidélité étant pour chacun plus ou moins lointaine, un avis tranché serait trop moralisateur.
D’après une étude de l’université du Michigan, réalisée au travers d’un sondage sur 456 étudiants, 88,7% pensent qu’embrasser c’est tromper. Le baiser s’ouvrant sur des parties intimes, liées au contrat amoureux, est pour la majorité, une entorse déstabilisant le couple.
Au-delà des explications, ne pas réagir à un tel acte, fait poser la question sur la véritable existence du couple.
Pour nombre d’entre nous, l’absolu baiser, que l’on donne devant Dieu et au nom de l’amour, ne laisse pas de place et ne s’entoure pas de circonstances atténuantes, pour ceux donnés en dehors de cette promesse. Il sera jugé comme trompeur.
D’autres pensent que le baiser est le préliminaire à des étreintes plus intimes et ainsi que le précédent, il est perçu comme tromperie.
Les plus sages ne seront pas dans la tolérance zéro, sachant que la fragilité de l’être humain peut l’amener à faillir.
La nostalgie des années insouciantes, libres, peut amener à faire ce voyage au pays du baiser. Résister, un soir d’été, au baiser du bellâtre de l’année, qui flatte votre égo, vous faisant star par ses regards, serait sans doute se priver des parfums d’une évanescente époque.
Il y a les baisers, un soir d’ivresse alcoolique, ne flattant pas la personne le recevant ni soulevant un quelconque lendemain à cela.
S’il y a des baisers trompeurs, empreints d’interdits, sulfureux, qui détruisent, il y en existent qui ne méritent pas le sacrifice d’un couple.
Embrassez qui vous voulez mais pas n’importe comment!